Publié le 01/07/2022
Décret n°2003-1306 du 26 décembre 2003, article 27-II alinéa 5
A la date de la radiation des cadres, le fonctionnaire ne remplit pas les conditions pour bénéficier d’une pension (liquidation différée).
Selon la circulaire du ministère du budget du 20 mai 2011 relative aux conséquences sur le traitement continué de la loi n°2010-1330 du 9 novembre 2010, la cessation d’activité correspond au dernier jour d’activité.
La rémunération est interrompue à compter du jour de la cessation d’activité. Ainsi, elle est maintenue jusqu’au dernier jour d’activité inclus, puis interrompue.
La pension est due au plus tôt (selon la date de la demande de pension) le jour d’ouverture du droit (jour où le fonctionnaire remplit toutes les conditions permettant la liquidation de la pension : âge légal catégorie sédentaire + durée minimale de services, âge légal catégorie active + durée minimale de services en catégorie active…).
La pension est mise en paiement au plus tôt (selon la date de la demande de pension) à la fin du mois suivant le mois de l’ouverture du droit.
EXEMPLE
Le fonctionnaire est radié des cadres le 2 septembre, mais il ne remplit les conditions pour bénéficier d’une pension que le 19 novembre. Son dernier jour d’activité est le 1er septembre. L’employeur verse le traitement jusqu’au 1er septembre inclus. La pension est due, au plus tôt, à compter du 19 novembre.
Attention : Si le fonctionnaire a tardé à demander la liquidation de sa pension, seuls des rappels d’arrérages pourront être versés pour l’année au cours de laquelle la demande est présentée et les quatre années antérieures (Décret n° 2003-1306 du 26 décembre 2003, article 59-III).
A la date de la radiation des cadres, le fonctionnaire remplit les conditions pour bénéficier d’une pension (liquidation immédiate).
La loi n°2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites, ainsi que le décret d’application n°2011-796 du 30 juin 2011, ont supprimé les dispositions relatives au traitement continué (loi n°2010-1330 du 9 novembre 2010, article 46 et décret n°2011-796 du 30 juin 2011, article 3).
Décret n°2003-1306 du 26 décembre 2003, article 27-II
Selon la circulaire du ministère du budget du 20 mai 2011 relative aux conséquences sur le traitement continué de la loi n°2010-1330 du 9 novembre 2010, la cessation d’activité correspond au dernier jour d’activité.
L’interprétation à retenir, confirmée par la DGAFP, est la suivante :
La rémunération est interrompue à compter du jour de la cessation d’activité. Ainsi, elle est maintenue jusqu’au dernier jour d’activité inclus, puis interrompue.
Ainsi, en cas de départ à la retraite avec liquidation immédiate, le traitement n’est plus versé par l’employeur jusqu’à la fin du mois, sauf si le fonctionnaire cesse son activité le dernier jour du mois.
La pension est due à compter du 1er jour du mois suivant la cessation de l’activité. En conséquence, la pension est due le 1er jour du mois suivant le dernier jour d’activité.
En revanche, lorsque la pension est liquidée au motif de la limite d’âge ou de l’invalidité, la pension est due le lendemain du dernier jour d’activité.
Remarque
Si l'intéressé bénéficie de l'allocation spécifique de cessation anticipée d'activité amiante (ASCAA), la pension est due, par dérogation, le lendemain du dernier jour de versement de l'allocation lorsque :
La mise en paiement s’effectue à la fin du 1er mois suivant le mois de la cessation d’activité, avec le cas échéant, rappel au jour de l’entrée en jouissance de la pension.
La radiation des cadres est prononcée le lendemain du dernier jour d’activité.
Le fonctionnaire cesse son activité la veille du 1er jour du mois. Il est rémunéré par l’employeur jusqu’à cette date (dernier jour d’activité).
La pension est due le 1er jour du mois suivant le dernier jour d’activité, soit à compter du jour de la radiation des cadres, c’est-à-dire le 1er jour du mois.
Exemple :
RDC le 1er mars : le dernier jour d’activité de l’agent est le 28 février. Le traitement est maintenu jusqu’au 28 février inclus, puis interrompu. La pension est due à compter du 1er mars.
Le versement du traitement est maintenu jusqu’au dernier jour d’activité inclus.
La pension est due le 1er jour du mois suivant le dernier jour d’activité.
Exemple :
RDC le 2 mars : le dernier jour d’activité de l’agent est le 1er mars. Le traitement est maintenu jusqu’au 1er mars inclus, puis interrompu. La pension est due à compter du 1er avril.
Une démission entraîne une radiation des cadres sur demande.
Dans cette hypothèse, la radiation des cadres doit être prononcée, non le jour anniversaire de l’intéressé, mais le lendemain du jour où il atteint la limite d’âge qui lui est applicable (Conseil d’Etat, arrêt du 16 mai 1975, demoiselle Poulain). Ainsi, le fonctionnaire est en activité le jour où il atteint sa limite d’âge.
Le fonctionnaire atteint sa limite d’âge la veille du 1er jour du mois. Il est rémunéré par l’employeur jusqu’à cette date (dernier jour d’activité).
La pension est due le 1er jour du mois suivant le dernier jour d’activité, soit à compter du jour de la radiation des cadres, c’est-à-dire le 1er jour du mois.
Exemple :
Le fonctionnaire atteint sa limite d’âge le 31 mars : il doit être radié des cadres le 1er avril. Son dernier jour d’activité est le 31 mars. Le traitement est maintenu jusqu’au 31 mars inclus, puis interrompu. La pension est due à compter du 1er avril.
Le fonctionnaire atteint sa limite d’âge entre le 2 et le 30 du mois. Il est rémunéré par l’employeur jusqu’à son dernier jour d’activité inclus.
La pension est due le lendemain du dernier jour d’activité.
Exemple :
Le fonctionnaire atteint sa limite d’âge le 1er mars : il doit être radié des cadres le 2 mars. Son dernier jour d’activité est le 1er mars. Le traitement est maintenu jusqu’au 1er mars inclus, puis interrompu. La pension est due à compter du 2 mars.
Est considéré en activité, l’agent qui n’est pas radié des cadres.
Le versement du traitement ou du demi-traitement est maintenu jusqu’au dernier « jour d’activité » (veille du jour de la radiation des cadres) inclus, puis interrompu.
La pension est due le lendemain du dernier « jour d’activité ».
Exemple :
Le fonctionnaire est radié des cadres pour invalidité le 2 mars suite à un congé maladie. Son dernier « jour d’activité » est le 1er mars. L’employeur verse le traitement ou le demi-traitement jusqu’au 1er mars inclus. La pension est due à compter du 2 mars.
L’employeur a cessé de verser le traitement.
La pension est due le lendemain du dernier « jour d’activité ».
Exemple :
Le fonctionnaire est radié des cadres pour invalidité le 2 mars suite à une disponibilité pour maladie. L’employeur a cessé de verser le traitement. La pension est due à compter du 2 mars.
Le versement du traitement est maintenu jusqu'au dernier jour d'activité (veille du jour de la radiation des cadres) inclus.
La pension est due le lendemain du dernier jour d'activité.
Exemple :
Le fonctionnaire décède en activité le 1er mars. Il est radié des cadres le 2 mars. L'employeur verse le traitement jusqu'au 1er mars inclus. La pension est due à compter du 2 mars.
Qu’il s’agisse d’un emploi conduisant à pension de la CNRACL ou du CPCMR ou non, le versement du traitement est maintenu jusqu’au dernier jour d’activité inclus. La pension est due le 1er jour du mois suivant le dernier jour d’activité.
Est considéré en activité, l’agent qui n’est pas radié des cadres.
L’employeur a cessé de verser le traitement.
La pension est due le 1er jour du mois suivant le dernier « jour d’activité ».
Exemple :
Le fonctionnaire en disponibilité est radié des cadres le 2 mars. Son dernier « jour d’activité » est le 1er mars. La pension est due à compter du 1er avril.
L’employeur a cessé de verser le traitement.
La pension est due le lendemain du dernier « jour d’activité ».
Exemple :
Le fonctionnaire en disponibilité atteint sa limite d’âge le 31 mars : il doit être radié des cadres le 1er avril. Son dernier « jour d’activité » est le 31 mars. La pension est due à compter du 1er avril.
Est considéré en activité, l’agent qui n’est pas radié des cadres.
L’employeur a cessé de verser le traitement (le fonctionnaire perçoit une indemnité mensuelle forfaitaire et non un traitement).
La pension est due le 1er jour du mois suivant le dernier "jour d’activité".
Elle est payée à la fin du 1er mois suivant le mois de la "cessation d’activité".
Le fonctionnaire a atteint au minimum l'âge de 60 ans et justifie du nombre de trimestres pour bénéficier d'une pension à taux plein
La pension est mise en paiement :
Principe :
La mise en paiement de la pension intervient :
Le fonctionnaire est mis à la retraite et radié des cadres à la fin du mois au cours duquel il atteint l'âge minimum d'ouverture du droit à pension.
Dérogations :
Lorsque le fonctionnaire est maintenu en congé pour raison opérationnelle avec constitution des droits à pension au delà de l'âge d'ouverture du droit à pension, la mise en paiement de la pension intervient :
Toutefois, si le revenu de remplacement est versé par l'employeur jusqu'à la fin du mois, la mise en paiement de la pension aura lieu, dans tous les cas, au 1er jour du mois suivant.
Lorsque le fonctionnaire pris en charge remplit les conditions pour bénéficier d'une retraite à taux plein, il est radié des cadres d'office et admis à faire valoir ses droits à la retraite (Code général de la fonction publique, article L542-20).
La mise en paiement de la pension intervient :
Si le fonctionnaire a tardé à demander la liquidation de sa pension, seuls des rappels d’arrérages pourront être versés pour l’année au cours de laquelle la demande est présentée et les quatre années antérieures (Décret n° 2003-1306 du 26 décembre 2003, article 59 III).