Toute décision de la CNRACL peut faire l’objet d’un recours, notamment d'une demande de révision.
Lorsqu’il y a décision de rejet de la CNRACL, celle-ci doit :
- être motivée,
- comporter voies et délais de recours,
- être notifiée individuellement à l’intéressé.
Cette décision prend la forme d’une lettre ou d’un imprimé.
Le fonctionnaire a la possibilité de formuler :
- un recours gracieux : il s’adresse alors à la CNRACL
- un recours contentieux : il s’adresse alors directement au tribunal administratif. Ce recours doit impérativement intervenir dans les deux mois suivant la notification du rejet.
- un recours gracieux suivi d’un recours contentieux si le 1er ne lui a pas donné satisfaction.
Action dans les 2 mois suivant la réception de la décision | Recours gracieux | Recours gracieux | Saisine directe du Tribunal administratif : recevable | |
Action après les 2 mois suivant la réception de la décision | Recours
gracieux |
Saisine directe du Tribunal administratif : non recevable | ||
Réponse ou absence de réponse de la part de la CNRACL (absence de réponse dans les 2 mois suivant le recours gracieux = rejet implicite) | Réponse CNRACL | Pas de réponse dans les 2 mois de la part de la CNRACL = Rejet | Réponse ou absence de réponse de la CNRACL | |
Délai pour agir suite à la réponse | 2 mois | 2 mois | ||
Recevabilité de la saisine du Tribunal dans les 2 mois suivant la réponse explicite ou implicite de la CNRACL | Saisine du Tribunal administratif : recevable | Saisine du Tribunal administratif : recevable | Saisine du Tribunal administratif : non recevable |